Jean-Michel Kantor nos ha enviado este texto a Loren Graham, Serge Wolikow, Alain Minc y a su servidor. Inmediatamente se lo he reenviado a don
José Luis López Bulla. Los caminos del Señor son inescrutables. Tanto es así que mañana publico en el diario ARA un artículo -que envié ayer- sobre Kantor y
El nombre del infinito.
En faisant du raffut ( Metiendo bulla ), le blog de BULLA Diable a créé les nombres et la CUP a fait le reste.
C'est quelque chose de diabolique que ces mathématiques, s’exclama Antonio Baños (un militant anticapitaliste ) complètement surpris, en prenant connaissance du vote nul -1515/1515!- lors de l'Assemblée de la CUP (Parti catalan de gauche). C'est une idée étrange et nouvelle car jusqu'à présent ceux qui associaient les mathématiques avec le surnaturel (les pythagoriciens, Georg Cantor, entre autres ) la mettaient toujours en relation avec le divin, quoi qu'il arrive.
Ainsi nous pouvons attribuer à Baños la première mise en relation des mathématiques avec le diabolique. Mais si c’est l’influence du diable qui explique le résultat du vote à l’Assemblée de la CUP, cela va se vérifier très vite. Ainsi la décision finale que va adopter la CUP- celle de permettre l'investiture de Mas ou pas (1) dépendra non pas des mathématiques terrestres mais de celles de l'au delà.
De toute façon Baños fait resurgir un débat ancien, à savoir: Qui a créé les nombres, Dieu, Lucifer, ou celui qu’on désigne habituellement sous le nom d’Homme?
Leopold Kronecker proposa une réponse mixte , sans doute pour éviter de se tromper :‘’Dieu a créé les nombres entiers, dit-il, l'homme a fait le reste.‘’
Bon, si nous poursuivons cette idée, nous pouvons convenir que Dieu a créé les nombres et la CUP a organisé le b..l…
Que Lucifer ait été derrière ou non, le seul que je vois comme créatif est Antonio Baños, qui est juge et partie dans cette histoire.
De plus dans ce débat entre historiens -qui a créé les nombres?- j'ai été moi–même témoin d'un succès dans mes lointaines années d'étudiant : j'avais un professeur, Don Miguel Cañadas, prêtre séculier, qui nous avait dit que les nombres étaient l’œuvre de Dieu; un jour je me suis vu lui répondre que d’après le prêtre don Jose Rodriguez les nombres étaient le résultat d’une construction sociale. Ce à quoi Candas répondit: ‘’Don José Rodriguez, curé de Santa Fe, qu’est ce qu il en sait ?’’ Ce qui nous laissait avec deux options: doit-on croire un laïc ou un curé, lequel des deux en savait plus qu’Henri Poincaré? Nous en arrivâmes rapidement à la conclusion, pas totalement certaine: Candas ne voulait pas de problèmes avec le Cardinal, et le curé Rodriguez s’exprimait librement: la mathématique est une science positive et rationnelle. De plus, Dieu a suffisamment de problèmes à redresser le monde pour ne pas en plus se préoccuper de ces détails –contrairement à ce que dit Kronecker– et avec tous les maux de tête que donne au Diable la gestion de ses affaires qu’est ce quil irait faire dans cette galère, jusqu’à anticiper la formulation antipathique de Banos.
Vous vous demandez d’où viennent toutes ces élucubrations. C’est simple: il ya quelques jours le Professeur Gregorio LURI a fait de la publicité pour un beau livre dans son blog Il s’agit de
El nombre del infinito, escrito por Loren Graham y Jean-Michel Kantor.Graham est professeur émérite d’histoire des sciences et des techniques de Harvard et MIT, Kantor est un mathématicien reconnu de L’Institut mathématique de Jussieu.Attention Ne pas confondre Kantor avec Georg Cantor l’inventeur de la théorie des ensembles qui nous a fait tant mal à la tête.Je vous le dis : je vous recommande vivement la lecture de livre, publié par El Acantilado.
Il y est question des trifulcas entre le mysticisme religieux et la créativité mathématique des discussions entre les écoles française et russe, des combats entre moines orthodoxes des monastères du Mont Athos, en Grèce au début du XX° siècle, contre la Marine du Tsar de toutes les Russies. Et tout cela se termine dans un pugilat extrême. Au total de la bagarre qui te maintient éveillé; Plus ou moins la même bagarre qui est arrivée autour d’Arthur Mas ‘’en el forro del escroto.
Comme hypothèse on peut dire qu’à travers ce livre on peut aussi mettre en relation le mysticisme de la politique catalane con lo que encarte.